Poursuite de notre état des lieux attérant de la publicité estivale. Ce soir, une gourmandise absolue: Topicrem. Tout y est. La pose lascive. La bouche pulpeuse. Le début de la raie des fesses. Le sein décent (il y a des enfants). Les coulées (hum, hum) d'eau devant et derrière le corps. Et puis surtout l'admirable, le spectaculaire, l'apothéose: la jupe de Chantilly -dont l'astérisque près du mot Douche rappelle qu'il ne faut pas l'ingérer. Ah, la litote publicitaire...
(Annonce parue dans Voici n°1186 du 6 août 2010, page 73. Avec nos confraternelles amitiés aux auteurs).
Suite de la misère créative estivale. Aujourd'hui une affiche envoyée de Barcelone par un fidèle lecteur de ce blog (merci François). Donc, c'est l'été. Cette pauvre dame espagnole a si chaud qu'elle n'a pu enfiler sa robe, qu'elle est de fait contrainte de rester à la maison et, d'après le titre-marque, Intimissimi, elle cherche quelqu'un pour partager son intimité. C'est frais, on en redemande.
(Photo de l'affiche: François Kermoal. Avec nos amicales et confraternelles pensées aux auteurs).
Suite de notre tour des plages de la créativité en panne. Ce soir, une perle. Tampax. La bodycopy parle de "Ton cadeau mensuel", traduisez "Tes règles". Du grand chic littéraire.
Le personnage a l'âge de ne plus avoir besoin de tampon, ce qui est curieux. Mais en bas, il y a un sigle "Déjouer Dame Nature". Serait-ce elle la Dame Nature? Si c'est ça, l'écologie n'a pas 8 heures devant elle.
(Annonce parue dans Gala daté du 28 juillet 2010, page 75. Toujours avec notre amical et confraternel respect aux auteurs).
Le festival de la médiocrité créative se poursuit avec cette oeuvre pour Pantoloc Control. A y regarder de près, on se demande de quels bons moments on parle. Est-ce le fait de servir madame? D'avoir un garçon et une fille (qui au demeurant ont l'air de s'ennuyer ferme)? D'être à la maison au lieu d'être au camping? D'écouter Mozart (qu'on ne voit pas sur l'image)?
(Annonce parue dans Paris Match daté du 29 juillet au 4 août, page 97. Avec nos amitiés confraternelles aux auteurs).
Florilège de la relâche créative estivale, suite. Aujourd'hui, la Compagnie Nationale de l'Or. Vous apprécierez particulièrement le logo tricolore qui ressemble à s'y méprendre aux officiels, histoire de berner la vacancière inattentive.
(1/8 ème de page dans Nice matin daté du 8 août 2010. Avec nos amitiés confraternelles aux auteurs).
Pour ne pas sentir la bique chinoise cet été, achetez plutôt vos parfums chez Sephora.
(Article lu dans le Figaro online, ce matin).